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Posté le: Ven Oct 28, 2005 11:38 pm Sujet du message: Philippe de Villiers |
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Mwais c'est limite de la propagande ou du spam ce message, bref j'ai pris la peine de trouver des infos sur votre idole
Philippe de Villiers
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Philippe de VilliersPhilippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, dit Philippe de Villiers, est un homme politique français conservateur, né le 25 mars 1949 à Boulogne (Vendée).
Origine familiale
Son père, Jacques de Villiers (1913-2000), était un colonel lorrain, disciple de Jean de Lattre de Tassigny, fait prisonnier en 1940, avec tentatives d’évasion et tortures infligées par les nazis. C’est pour rejoindre de Lattre que les Villiers se sont installés en Vendée après la Libération.
Issu d'une famille de l'aristocratie française, le vicomte Philippe de Villiers est marié et père de sept enfants.
Études et carrière profesionnelle
Philippe de Villiers a étudié à l'ENA de 1976 à 1978. À la sortie de l'école, il intègre le corps préfectoral. En 1981, après la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles de 1981, il démissionne de l'administration, seul haut fonctionnaire à montrer ainsi son refus de servir le nouveau pouvoir élu.
Président du Mouvement pour la France (MPF), parti politique de droite et souverainiste, il est l'instigateur du spectacle du Puy du Fou (cinéscénie, sorte de gros spectacle son et lumière) où tous les vendredis et samedis soir d'été des bénévoles retracent l'histoire de la Vendée et du château du Puy du Fou. On y voit notamment des scènes du conflit vendéen lors de la Révolution française.
Carrière politique
En 1986, Philippe de Villiers est secrétaire d'État à la communication dans le Gouvernement Jacques Chirac (2). Il en démissionne un an plus tard, en désaccord avec son ministre de tutelle, François Léotard.
En 1988, en compagnie de Charles Millon, il soutient la campagne présidentielle du candidat UDF Raymond Barre.
En octobre 1988, Philippe de Villiers est élu à la présidence du Conseil général de Vendée.
En 1994, il mène une ligne souverainiste aux élections européennes et récolte 12 % des suffrages. Il ne va toutefois pas jusqu'au bout de son mandat et démissionne en 1997.
En 1995, Philippe de Villiers est candidat aux élections présidentielles et obtient 4,7 % des voix, n'ayant ainsi pas droit au remboursement de ses frais de campagne. Il doit alors solliciter des contributions financières par une campagne de publicité télévisée pour rembourser ses importantes dettes de campagne.
En 1999, il est élu député européen sur la liste de Charles Pasqua, mais ne siège que cinq mois au Parlement européen.
En février 2002, il annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections présidentielles d'avril 2002, officiellement pour ne pas "ajouter la division à la division", en réalité à cause des dettes de 1995 et de la difficulté de trouver les 500 parrainages requis, suite à la scission avec Charles Pasqua qui ne les réunit pas non plus.
De 2002 à 2004, Philippe de Villiers est de nouveau député de Vendée et siège à l'Assemblée nationale parmi les non-inscrits.
En juin 2004, il est élu député européen dans la circonscription interrégionale Ouest, où il obtient 12,36 % des voix.
En 2005, lors de la campagne référendaire sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe, Philippe de Villiers est un des meneurs du « non » souverainiste à droite en compagnie du député européen Paul-Marie Couteaux, de la député UMP Christine Boutin et du député UMP gaulliste, Nicolas Dupont-Aignan. Ses détracteurs l'accusent de "cracher dans la soupe" en critiquant à la fois l'Europe, la Commission de Bruxelles et d'accepter cependant bon nombre de crédits européens pour son département. Il mène la campagne offensivement, définissant avec son directeur de campagne Guillaume Peltier les thèmes qui sont ensuite repris par l'ensemble du pays semaine après semaine, et le 29 mai 2005, Philippe de Villiers est un des vainqueurs du référendum. Cependant, si le « non » l'emporte en France, le « oui » est majoritaire de justesse dans son département de Vendée.
Le 11 septembre 2005, il est le premier à annoncer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, lors de son discours de clôture de l'université d'été de Grasse dans les Alpes-Maritimes. Il se veut candidat du 'patriotisme populaire' contre 'l'islamisation progressive de la France'. Avec ce discours, il espère marginaliser un Jean-Marie Le Pen vieillissant tout en en s'accaparant une partie de son capital électoral.
Mandats électifs
Conseil général de la Vendée :
06/07/1987 - 02/10/1988 : conseiller général
03/10/1988 - 27/03/1994 : président du Conseil général
28/03/1994 - 22/03/1998 : président du Conseil général
27/03/1998 - 18/03/2001 : président du Conseil général
depuis mars 2001 : président du Conseil général
Député à l'Assemblée nationale :
02/06/1987 - 14/05/1988 : député UDF de la Vendée
06/06/1988 - 01/04/1993 : député UDF de la Vendée
02/04/1993 - 24/10/1994 : député UDF de la Vendée
01/06/1997 - 18/06/2002 : député non-inscrit de la Vendée
09/06/2002 - 20/07/2004 : député non-inscrit de la 4e circonscription de la Vendée (doit renoncer à son siège pour cumul de mandats)
Député au Parlement européen :
19/07/1994 - 16/06/1997 : député européen (démission)
20/07/1999 - 16/12/1999 : député européen (démission)
depuis juin 2004 : député européen
Fonctions gouvernementales
20/03/1986 - 26/06/1987 : secrétaire d'État auprès de François Léotard, ministre de la Culture et de la Communication au sein du Gouvernement Jacques Chirac (2)
Citations
« Nous savons que la troisième guerre mondiale est déclarée (...) nous ne pouvons pas continuer à assister impuissants à l'islamisation progressive de la société française (...) Moi, je crois que l'islam est le terreau de l'islamisme et l'islamisme le terreau du terrorisme, donc on ferait mieux de faire attention. », déclaration dans le journal de TF1 à la suite des attentats du 7 juillet 2005 à Londres. |
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